Jeudi 20 décembre 4 20 /12 /Déc 09:40

C’est une belle journée de printemps. Le soleil perce à travers les persiennes et me réveille en douceur. Je peine à ouvrir les yeux et savoure la sensation des draps sur ma peau. Il existe peu de choses aussi agréables que de flâner au lit dans le plus simple appareil. J’ai alors tout le loisir de penser à toi et aux plaisirs que nous pourrions connaître aujourd’hui. Je tends le bras vers le chevet et attrape mon téléphone. Je t’envoie ce message afin de te faire partager mes pensées : « envie de toi »

 

Je reste encore ainsi quelques minutes puis m’étire paresseusement avant de me lever. Je traverse l’appartement nue et me dirige vers la salle de bains. Je mets en route la douche et laisse la condensation recouvrir le miroir. Je me glisse sous l’eau et me savonne. L’odeur de vanille embaume bientôt la pièce et laisse ma peau délicatement parfumée. En sortant, je m’enroule dans une serviette et vois que tu m’as répondu : « 14h sois prête » Cela résonne comme un ordre, auquel je m’empresse d’obéir, je n’attendais que ça ! Je retourne dans ma chambre et ouvre mon armoire, choisis une guêpière rouge et noire avec un string assorti. Je sors une paire de bas du tiroir et commence à m’habiller. Je me regarde dans le miroir et imagine déjà tes mains dessiner le contour de mes dessous, se promener sur le galbe de mes seins, se glisser avec malice sous mon string pour apprécier mon excitation. Le simple fait d’y penser et je me sens déjà dans un état d’excitation difficile à décrire, entre le trouble et la passion, cherchant à la fois à le refouler et l’entretenir. Mes doigts s’abandonnent à cette seconde possibilité et me caressent avec habilité. Mes lèvres se pincent, mon corps fourmille.

 

Je m’arrête alors, je te réserverai mon premier orgasme de la journée. Je cherche quelle tenue enfiler, et opte pour une mini-jupe en cuir et un débardeur transparent. Je jette un coup d’œil à l’horloge, il est déjà 11h30. Il me faut encore me coiffer, me maquiller afin de t’attendre avec impatience en regardant les dernières minutes s’égrainer.  Après un rapide coup de sèche-cheveux, j’attache mes longs cheveux bruns, laissant quelques mèches s’échapper et caresser mes épaules. Je m’attèle alors au maquillage et souligne mon regard de crayon noir charbonneux, et allonge mes cils de mascara ce qui rend mon regard intense et fait ressortir mon désir. J’étale sur mes lèvres un rouge à lèvres cramoisi, qui souligne le contour fin de ma bouche.  J’enfile des bottes à talons aiguilles et il ne me reste plus qu’à t’attendre. Il est 13h30. Je reste dans l’entrée, regarde l’heure passer, et des images, des sensations défilent dans ma tête. Tes mains qui enserrent mes poignets, ta main s’abattant sur mes fesses, tes ongles s’enfonçant dans ma chair. Je tarde de te voir arriver, même si je sais que rien ne sera simple. Il faudra que je t’obéisse sans sourciller, que je me donne sans contrainte et sans restriction. Je porte comme unique bijou un bracelet en cuir. C’est le symbole de ma soumission, en le voyant tu sauras que je ne suis plus que l’instrument de ton désir aujourd’hui, jusqu’à ce que tu me le retire. Je m’offre ainsi à toi.

 

Des pas derrière la porte, des voix. Tu as du croiser un voisin. Les battements de mon cœur s’emballent, je me mets à quatre pattes et fixe la poignée de la porte. Alors que je la vois s’abaisser mes muscles se crispent, mon antre brûle de désir et je me sens déjà humide à l’idée de ce que tu vas me faire vivre. Tu prends le temps d’entrer, de poser ta veste, retirer tes chaussures, puis tu te tournes vers moi. Tu t’efforces de rester impassible mais je peux voir la fierté briller dans ton regard. C’est toi qui a fait de moi celle que tu as sous les yeux. Tu as transformée cette jeune femme avide de découvertes que tu as rencontrée il y a quelques années en véritable accro au sexe comme tu dis. Tu t’approches tout près de moi. Alors que je m’apprête à déboutonner ton pantalon tu m’annonces : « non, sans les mains ». Je souris, je devais bien me doutais que cela se ferait à ta façon dès le début. J’ai choisi le jour, ma tenue, la situation dans laquelle cela commencera, à toi de déterminer la suite. Je tire entre mes dents la boucle de ta ceinture, la défait et m’attaque au bouton. Je tire ensuite doucement la fermeture éclair tout en te regardant dans les yeux. Je sens ton jean se déformer, j’ai hâte de découvrir ton sexe avide de ma langue, de ma bouche, de mes dents se promenant le long de sa tige tendue. Après avoir tiré sur ton pantalon pour le faire tomber au sol et avoir retiré ton sous-vêtement de la même façon, j’admire ce sexe dressé attendant mes faveurs. Je le prend en bouche tout en te regardant. Désormais je ne te quitterai plus du regard jusqu’à ce que tu le décides. Ma langue se fait tantôt lente et douce, tantôt rapide et brûlante. Je laisse ton gland se loger au fond de ma gorge, cherche à le faire entrer le plus profondément possible en moi. Ma langue se promène par moments, le long de ton sexe, puis elle descend caresser tes testicules. Mon nez se promène maintenant à sa suite, s’enfouit dans ton intimité. Puis je te dévore, je suis telle une bête affamée à laquelle on a cédé un morceau de viande, je ne te lâcherai pas sans avoir obtenu une récompense, sentir ton plaisir s’écouler dans ma gorge. Tes doigts se mêlent à mes cheveux, je n’ai pas d’échappatoire, alors que tu t’enfonces au fond de ma gorge je ne peux plus esquisser un mouvement de recul. Les larmes me montent aux yeux tandis que tu gonfles dans ma bouche, et te déverses ainsi. Je ne peux m’empêcher de fermer les yeux pour contenir mes larmes et ne pas tousser. Tu relâches enfin ta prise et je retombe en arrière, le souffle coupé.

 

Tu me tends la main pour que je me relève, à peine suis-je debout que tu m’assènes ma première fessée, je n’aurai pas dû fermer les yeux je le sais, mais que veux-tu, je dois encore me perfectionner. Tu me prends par la main et m’emmènes dans notre chambre. Tu m’ordonnes alors de te déshabiller, je peux utiliser mes mains cette fois. Tandis que je fais passer ton tee-shirt par-dessus ta tête je me languis de déposer mes lèvres sur chaque millimètre de ton corps.  Mes doigts te parcourent avec envie mais tu me saisis rapidement les poignets, toutes les bonnes choses ont une fin. Tu m’allonges sur le lit, retire mes bottes puis mes bas. Tu les tiens entre tes mains et me regarde intensément. Tu les promènes sur mon corps, ils frôlent l’intérieur de mes cuisses, ma mini-jupe est relevée. Ils remontent jusqu’à mon décolleté et arrivent au niveau de mon cou. Tu te places au-dessus de moi et, les tendant entre tes mains, tu les appuies sur mon cou, me regardant dans les yeux. J’ai le souffle coupé, et tu sais que j’aime ce moment où tu me possèdes totalement. Ma bouche s’entrouvre, mon ventre se tend, et tu relâches la pression. Tu me demandes de retirer mon débardeur et découvre ma guêpière, sans bretelles, mettant en avant la finesse de ma taille et le galbe de mes seins. Ton regard me parcourt avec attention. Tu attrapes alors mes mains et les attaches au lit avec les bas. Ton pouce se promène sur mes lèvres, étale mon rouge à lèvres. Il passe ensuite dans mon décolleté jusqu’entre mes seins, laissant une traînée rouge derrière lui. Ta langue s’aventure à sa suite. Ma peau bouillonne, mon corps voudrait te crier de ne surtout jamais t’arrêter tant la sensation est agréable. D’une main tu t’es glissé dans mon string et caresse mon clitoris avec ferveur, de l’autre tu maintiens fermement mon épaule et me griffe. Je serre les dents tandis que ma respiration s’accélère. Après quelques minutes de ce traitement tu t’éloignes un instant et reviens avec un bandeau. « Maintenant je vais te bander les yeux, laisse toi guider par tes sensations, laisse toi aller et savoure. »

 

Comment résister à une telle invitation ? Je me fais docile et te laisse serrer le bandeau, à ce moment précis je t’appartiens et tu pourras faire ce que tu veux de moi sans que je le sache. Tu reprends tout d’abord tes caresses là où tu les avais laissées. La sensation est plus forte les yeux ainsi bandés, je sens la pulpe de tes doigts tourner autour de mon clitoris puis s’enfoncer sur lui tandis que tes ongles pénètrent la chair de mon épaule avec douceur mais fermeté. Ma tête basculant en arrière je gémis, les lèvres serrées. Tu me relâches et je t’entends te lever, puis revenir au bout de quelques secondes. Alors que je me demande ce que tu as pu aller chercher, je sens un liquide épais se déverser sur mes seins. Je sens une odeur sucrée que je ne saurai définir. Ta bouche se fait alors gourmande, elle se glisse entre mes seins, ne veut pas perdre une goutte de ce précieux nectar. Puis je sens tes mains se glisser dans mon dos et dégrafer ma guêpière, je suis bientôt libérée et sens ma poitrine se déployer sous tes yeux. Tu t’empresses d’y verser quelques gouttes de ce mystérieux liquide pour titiller mes tétons, les aspirer, en faire le tour du bout de ta langue. Je sens contre ma cuisse ton sexe qui est à nouveau de la partie, j’aime le sentir ainsi, dur contre moi, me désirant.

 

Ta langue continue son chemin tandis que tu verses les dernières gouttes du flacon dans mon nombril. Je t’entends le jeter vide à côté du lit. Tu me dévores la peau, tes dents s’enfoncent dans ma chair avec délice. Tu ne restes jamais au même endroit et descends progressivement jusqu’à mon bas ventre. Après t’être attardé à mon nombril que tu as aspiré avec passion, tu plantes désormais tes dents dans mon string. Après le traitement que tu as réservé à mon clitoris, il faut dire que cette sensation est douloureuse, mais elle est à la fois très excitante et je sens mes sens à l’affût du moindre mouvement d’air qui m’indiquerait tes mouvements. Tu me frôles, ton souffle me fait frissonner. Tu dévores à présent l’intérieur de mes cuisses, je replie mes jambes de chaque côté de mon corps, afin de te les rendre plus accessible. Je ne me soustrairai pas à ton emprise, même si je dois en avoir mal je la veux et la désire. Tu agrippes mes genoux et relève encore un peu plus mes jambes, puis d’un geste rapide tu attrapes ma jupe  et mon sous-vêtement et les fais glisser le long de mes jambes. Je suis à présent entièrement nue. Je t’entends ouvrir le tiroir de la table de nuit, ou tant d’accessoires sont rangés. Je ne sais lequel tu attrapes, son contact froid sur mon ventre me fait sursauter. Il descend et me pénètre rapidement, sans ménagement. Il entre avec facilité aux vues de mon état d’excitation. Je gémis à présent.

 

« -Tu aimes ça ? »

« -Ouiii »

 

Tu retires soudainement l’objet et l’abat sur le côté de ma fesse d’un geste brusque. Je serre les dents. Qu’ai-je donc dit qui a pu te déplaire ?

 

« -Oui qui ? »

« -Oui Maître »

 

Il est vrai que tu m’avais prévenu de toujours t’appeler Maître lorsque je porte ce bracelet, mais ce n’est encore qu’une découverte pour moi et le désir me déconcentre parfois des règles à suivre. Tu me pénètres à nouveau, tes va-et-vient se font de plus en plus rapides. Soudain tu me demandes : « Viens me remplacer s’il-te-plait, j’ai besoin de récupérer ma main ». Tu détaches une de mes mains qui s’empresse de descendre attraper le vibro avec fébrilité. Que vas-tu faire de tes deux mains ? Il ne me faut guère longtemps pour obtenir une réponse, et très bientôt je sens le bout de ton sexe caresser la pointe de mes seins tendue vers toi, puis se promener sur mes lèvres. Concentrée sur cette sensation, j’en oublie ce que j’étais en train de faire et tu me rappelles vite à l’ordre. Je reprends le mouvement que tu avais initié.  Ton gland étale maintenant la fine couche de sperme qui perle à son extrémité sur mes lèvres, je les pourlèche avec plaisir. A peine les ai-je entrouvertes que tu t’y engouffres. Commencent alors une entrée progressive jusqu’au fond de ma gorge. La sensation est encore différente de tout à l’heure, tu pénètres ma bouche au rythme que je donne à mon vibro, et je me sens pleine de ton désir. Puis tu choisis de varier les plaisirs. « -Ramène ton jouet par ici, il va me remplacer ».  Je le fais alors glisser dans ma bouche, et sens ce goût fort et sucré de mon antre se répandre dans ma bouche. Tu cherches à nouveau quelque chose dans le tiroir, je sens bientôt sur mon anus la pression d’un autre de nos jouets, tu me masses avec soin et avance centimètre par centimètre. Une fois que tu l’estimes suffisamment entré, tu enfonces d’un coup rapide et je me sens comme transpercée. Tu ne me laisses pas le temps de m’habituer à cette sensation que tu me pénètres à ton tour. Je suis à présent totalement pleine de toutes les façons possibles, et je prends conscience d’aimer cela, me sentir pleine, envahie de sexe, de luxure, et ne ressent aucune culpabilité à aimer cela. J’engloutis mon vibro, et me surprends à le sentir s’enfoncer entièrement dans ma gorge, mesurant pourtant une vingtaine de centimètres. Mes gémissements s’accélèrent, ton souffle rauque se mêle à mes cris maintenant stridents tandis que je mords l’objet qui m’emplit.

 

Tu synchronises les mouvements de l’objet qui me sodomise au rythme de ta propre pénétration, les alternant, je n’ai qu’à me caler sur toi et je me sens alors partir vers une jouissance inconnue. Tout se trouble dans ma tête, des larmes apparaissent à mes yeux alors que je te sens te déverser en moi et ton corps s’affaisse alors sur le mien. Tu restes ainsi un instant puis te retires et récupères les objets qui t’ont accompagné pour me mettre dans cet état dans lequel je suis : je me sens incapable d’esquisser le moindre mouvement, tremblante, au bord des larmes, et tellement vide  d’un coup.

 

Tu défais mes liens, et je m’allonge sur le côté, sentant la torpeur m’envahir, épuisée par ces émotions.


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