Mercredi 16 mai 3 16 /05 /Mai 15:38

Virée en voiture

 

Il est 20h. Je me prépare à sortir. J’enfile une jupe, noire, dont la bordure est transparente. Au-dessus, ce sera un top légèrement décolleté. Je ne veux pas en faire trop. J’ai tout juste 18 ans et je sors avec trois amis, je ne voudrais pas qu’ils perçoivent ma tenue comme un appel au sexe ! A peine le temps de me maquiller que j’entends un coup de klaxon. Je réajuste rapidement ma coiffure, enfile une longue paire de bottes en cuir et dévale les escaliers.

 

La musique est forte, j’entends des rires, il semblerait que l’ambiance soit déjà bien lancée. J’ouvre la porte arrière et m’installe, leur souriant. Je me penche alors pour faire la bise aux deux garçons assis à l’avant, Thomas et Léo, puis termine par celui installé sur la banquette arrière, Simon,  qui semblait bien occupé à reluquer mes fesses tandis que j’étais penchée. Nous nous connaissons depuis quelques années, fréquentant le même lycée. Thomas est un garçon discret, qu’on qualifierait d’intello. Il est brun, pas très grand, mais très vif. Léo, lui est un petit blondinet sûr de lui, qui fait courir plus d’une fille et qui en a bien conscience, il sait en jouer. Enfin Simon, le plus âgé. Brun, les cheveux très courts, une voix profonde, il a ce quelque chose de déstabilisant dans le regard.

 

Nous démarrons. Ma jupe est remontée à mi-cuisses avec toute cette agitation, je n’ose pas y toucher, me disant que cela passera davantage inaperçu si je ne fais rien. La voiture est petite, nous sommes à l’étroit à l’arrière bien que nous ne soyons que 2. Je sens une étrange chaleur commencer à m’envahir. Nous roulons pendant un bon quart d’heure. Nous parlons de tout et de rien, des cours, les derniers potins, les rumeurs de « qui couche avec qui ». De temps en temps, je sens des regards envieux se diriger sur mon corps. Comme un réflexe, mes jambes s’écartent un peu plus, et au gré des dos d’ânes, ma jupe remonte encore. Il me semble que Léo ne décroche plus son regard du rétroviseur, la vue doit être à son goût. Je rougis, mais ne ressens pas l’envie de changer de position.

 

Nous nous arrêtons en ville et pénétrons dans un bar. Les clients déjà installés nous regardent entrer, le regard interrogatif, se demandant surement ce qu’une jeune fille peut faire seule avec 3 mâles en pleine ébullition ! Et bien moi aussi justement je suis en pleine ébullition !

 

Le garçon le plus jeune, Thomas, commande une première tournée. Nous trinquons à cette soirée que nous nous promettons d’être des plus mémorables. Nous rions, les discussions deviennent de plus en plus osées. La lecture de quelques magazines les pousse à discuter des positions sexuelles préférées des français. Ils veulent connaître mon avis. Je me contente d’un petit sourire entendu qui laisse leur imagination faire le travail, m’imaginant dans les positions les plus folles avec eux. Puis nous parlons sextoys, ils sont avides de savoir la sensation que peuvent provoquer les vibrations d’un vibromasseur, et semblent scotchés de m’entendre leur vanter la montée d’excitation que cela provoque, l’intérêt de l’utiliser seule ou avec un partenaire. Léo commande une prochaine tournée, pour plaisanter il me lance « - On va te donner très chaud tu vas voir, tu vas vite te retrouver en dessous ». Cette annonce les excite un peu plus, ils semblent désireux de connaître la couleur de mon string, commencent à parier. J’annonce que le gagnant aura le droit de venir vérifier par lui-même. Toutes les couleurs y sont passées : noir, rouge, rose, blanc, violet,… Quelques tournées plus tard, c’est Simon qui gagne le gros lot en proposant « Léopard ». Le patron nous annonce alors que le bar va fermer, me fixant avec un regard plein de sous-entendus. Nous partons alors avec Simon, prenant de l’avance sur les autres pour nous rendre à la voiture.

 

Je m’installe sur la banquette arrière et il m’y rejoint. Il glisse sa main sous ma jupe et, tandis qu’elle remonte, il m’embrasse à pleine bouche. Je me laisse faire, cela faisait un moment que j’en avais envie. Son baiser est maladroit, il semble mal à l’aise et peu sûr de lui.  Je glisse ma langue dans sa bouche pour lui faire comprendre que je suis consentante et que j’ai hâte de voir la suite. Encouragé par ma fougue, il plonge carrément sa tête entre mes cuisses, écarte mon string et colle sa langue sur mon clitoris. Il le masse un moment du bout de la langue puis descend le long de mes lèvres. Alors que je commence à gémir, la voiture est secouée. Nous comprenons alors que les autres sont dehors et nous regardent surement depuis un moment… Je pose alors ma main dans les cheveux de Simon car j’ai envie qu’il continue encore, le fait que les autres nous regardent ne me dérange pas, j’ai même l’impression que ça m’excite et que les sensations sont décuplées. Simon refait surface et après un dernier baiser empreint de ma saveur intime, il sort et se place au volant.

 

Thomas lance en rentrant : «  - Bon, on ne va pas terminer la soirée là ça serait dommage. On s’est arrêté acheter des bières, on va aller les boire au vieux fort ! »

 

Alors qu’ils s’installent, je me sens maintenant trempée, et cela doit se percevoir car Thomas ne cesse de me regarder avec envie tandis que nous roulons. Il s’est assis à côté de moi, Nous montons une route en lacet et nous garons vers le vieux fort. Il fait nuit noire. Je sors de la voiture, et à peine ai-je fait quelques pas que Léo m’attrape pour me plaquer contre le véhicule en me disant « - Nous aussi on en veut, vous nous avez carrément excités tout à l’heure! » Le métal glacial dans mon dos contraste avec la chaleur ambiante. Je cède et l’embrasse, introduisant ma langue dans sa bouche, jouant avec tandis que sa main file droit sous ma jupe. Le fait que les autres nous observent rend la situation encore plus excitante. Il entre alors un doigt en moi, puis deux. « -Ouah les gars elle est trempée ! ».

Je ne vois pas ce qu’il y a  d’étonnant, je suis seule avec trois hommes en pleine nature, et ils n’ont qu’une envie : me prendre. Il est normal que cela ne me laisse pas indifférente ! Et le fait qu’il souligne mon état m’excite un peu plus. A ce moment précis, je me sens à leur merci. Je me dégage de son emprise, et part embrasser Thomas, qui lui aussi semble mourir d’envie de passer à l’action, si j’en juge pas la bosse que je sens dans son pantalon lorsque je laisse ma main se promener sur son corps.

 

Je m’allonge alors sur le capot, les cuisses ouvertes, m’offrant à celui qui le voudra. Léo est le plus rapide. Il plonge la tête la première et sa langue lape la cyprine qui s’écoule, puis elle s’introduit en moi. Je tends la main et tire Thomas vers moi. Je déboutonne son pantalon, il saisit où je veux en venir et se déshabille à toute vitesse. Il approche son sexe tendu de moi, de mes lèvres, et je le happe. Vu sa réaction, ce doit être sa première fellation. Je m’applique alors à la faire durer, alternant va-et-vient rapides et caresses de la langue le long de sa tige.

 

Pendant ce temps, Léo a dégainé un préservatif et, à peine mis en place, il s’apprête à me pénétrer. Son sexe n’est pas très long mais trapu et, à peine je commence à le sentir entrer en moi que mes gémissements se font plus forts, je sens l’orgasme arriver.

 

Simon s’approche, je vois qu’il a son sexe à la main et qu’il se masturbe énergiquement en nous regardant.

Cela doit bien durer 15 minutes, et j’aime ces mâles autour de moi, autant concentrés sur leur plaisir que sur l’envie de m’en procurer. Leurs mains se promènent parfois sur mon corps, tiraillent mes seins, glissent sur mon ventre, frôlent mon anus. Ils veulent explorer mon corps et en toucher les moindres recoins. Je les laisse faire et les guide par mes gémissements.

 

Alors que Thomas se trouve au plus profond de ma gorge, il émet un râle et déverse son sperme dans ma bouche. Une bonne partie de ce précieux liquide s’écoule de la commissure de mes lèvres car je n’arrive pas à tout avaler. Devant cette image, je sens Léo lui aussi jouir en moi, son corps se crispe brutalement contre moi dans un dernier coup de rein. Excité par cette vision, Simon accélère frénétiquement ses mouvements et projette un long jet de sperme discontinu sur mon décolleté.

 

Je reste alors allongée là, laissant les spermes se mélanger et se déverser sur le capot de la voiture… Au bout de quelques minutes, Léo me tend timidement une serviette pour que je puisse m’essuyer. Il semble presque gêné, comme si tout d’un coup il prenait conscience de ce qu’il venait de se passer.

Moi-même, du coup, je me sentirai presque mal à l’aise, et me rhabille rapidement. Nous buvons une dernière bière, profitant de la nuit étoilée. Puis petit à petit l’ambiance se détend, les hommes me prennent un à un dans leur bras d’une manière tendre, comme pour me remercier du cadeau que je viens de leur faire. Il n’est pas nécessaire, à cet instant, de parler. Nous savourons juste la chaleur de nos corps, respirons le mélange de nos odeurs, et figeons cet instant dans nos mémoires. Puis il est temps de rentrer. Nous montons en voiture, et prenons la route de chez moi. Au moment où la voiture s’arrête devant la maison, je prends le temps de les embrasser un par un, comme pour clôturer ce qu’il vient de se passer. J’aime les contacts de ses langues si différentes, de ses lèvres qui s’enchaînent sur les miennes.

 

Je leur souris et descend de la voiture. Je m’éloigne sans me retourner. Je me glisse discrètement chez moi alors que j’entends la voiture repartir. Je prends alors une douche bien chaude, pour libérer mon corps de leur odeur, tout en repensant à l’intensité de cette soirée presque irréelle que je venais de vivre…


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